dimanche 7 juin 2009

De l'injustice apparente et de la Justice de Dieu... et autres considérations philosophiques et métaphysiques...

Un mois riche en émotions, en rebondissement vient de s'écouler... Pardon, ô lecteur et lectrice patients et peut-être résignés devant un tel silence. 
Par quoi commencer? Je vais vous narrer tout d'abord la nouvelle qui m'a peut-être le plus bouleversée et qui m'a plongée dans des abysses de réflexions sur la Vie... La vie, incompréhensible, lorsqu'on abandonne la chose - ou plutôt l'être - en  qui on croyait tenir le plus et qui vous la renvoie telle un boomerang. Plus prosaïquement, je veux parler de mon ex, un homme que j'ai trop aimé et sans doute trop longtemps et qui, pour son malheur, ne m'a pas donné la vie que je souhaitais... Je l'ai quitté pour celui qui devait devenir le père de mon enfant. Ce même homme, appelons-le Antony, me regrette amèrement, surtout depuis qu'il est tombé sur la mère de son enfant, une femme qui l'a maltraité en le quittant pendant sa grossesse (c'est le monde à l'envers, je sais!) et en le trompant à maintes reprises! 
Ironie du sort, lorsque je vous aurais dit qu'Antony était un coureur de jupons invétéré et incapable de la moindre fidélité... avant de tomber sur une garce de son acabit! 
La justice peut prendre des formes cruelles, parfois, mais dans le cas de cet homme, elle s'est révélée salutaire, selon ses propres aveux. Cet homme qui s'était montré si léger et insensible à mon égard me demande pardon chaque fois qu'il me voit... Pardon de m'avoir fait souffrir et d'avoir été un salaud (je cite)... A tel point que je dois lui soutenir à chaque fois que c'est du passé, que j'ai tourné la page, bref que je lui pardonne et qu'il doit oublier...
Certes, ces excuses tardives, je les avais espérées, mais elles étaient inattendues. En tous cas, elle ont mis un baume certain sur mon coeur et m'ont aidé à réellement lui accorder mon pardon.
La semaine passée, je reçois un message d'un ami d'Antony qui m'a ébranlée : il venait d'avoir une crise cardiaque! Non, il n'était pas mort, mais il s'en était fallu d'un cheveu! Mes certitudes sur la pérennité de l'existence humaine ont depuis longtemps volé en éclat... Mais il est vrai que la plupart des gens évitent de songer à cette échéance ultime, surtout quand ils ne sont pas soutenus par une espérance telle que la mienne... celle d'une vie éternelle dans l'au-delà... J'avais déjà évoqué ce sujet hautement spirituel avec mon ex, mais là - et peut-être pour la première fois - nous nous sommes rejoints intellectuellement.
Car depuis ce jour, Antony se sent en sursis, selon ses propres mots... Il a un fils de trois ans, avec lequel il ne vit pas, mais qu'il voit régulièrement, et qu'il aime (tiens, ça ne vous rappelle pas quelque chose, ironie encore...). Et tandis qu'il étouffait, en proie à son malaise cardiaque, sa seule pensée a été pour son fils... 
A l'aube d'une nouvelle vie que la providence lui offre, une nouvelle chance aussi s'offre à lui... La chance de donner un vrai sens à son existence en aimant les siens chaque jour qui lui est donné de sur-vivre...
Cher lecteur, mon sujet était grave, mon style aussi, veuillez me pardonner...