lundi 6 juillet 2009

Le complexe de Job

Le livre de Job, vous connaissez? Ancien Testament, la Bible, ce n'est peut-être pas votre tasse de thé, mais pour moi c'est une lecture vespérale appréciée et souvent méditée...
Bref, l'histoire de Job commence par un dialogue entre Dieu et Satan. L'Eternel vante devant l'ange déchu les mérites de Job, homme juste et irréprochable, attaché à Lui et par conséquent béni. Satan met en doute la fidélité de Job envers Dieu, et fait un pari avec Lui : qu'Il lui livre Job et sa vie, il se chargera d'en faire un enfer, et là on verra bien s'il ne maudit pas Dieu ensuite... Dieu accepte le défi, en affirmant que son serviteur (Job) ne le maudirait jamais et lui resterait fidèle quoiqu'il advienne, à la seule condition que sa vie soit épargnée...
Et là, cher lecteur, lectrice, frémissez devant le destin de ce pauvre Job : il était riche, il devient pauvre (jusque là, ça va), il perd son bétail dans un incendie (ça se gâte), et aussi ses sept enfants (aïe! là ça va plus du tout!), et pour couronner le tout, il attrape une cochonnerie de maladie de peau et il passe ses journées à se gratter avec un tesson de tuile ou de bouteille, je ne sais plus...
Bon, il lui reste des amis, Bilal, Elihou et Elifaz, qui cherchent à lui remonter le moral, mais aussi à lui démontrer que si de tels malheurs s'abattent sur lui, c'est qu'il est forcément coupable devant Dieu!
Et là, Job ne cesse de proclamer son innocence, se lamente tout de même, mais ne maudit pas Dieu...
Ce livre renferme toutes sortes de réflexions métaphysiques sur la grandeur de Dieu, sa toute puissance et sa justice...
L'histoire finit bien : devant la fidélité de Job, Dieu guérit Job, lui rend sa richesse, lui donne à nouveau des enfants...
J'aime bien cette histoire, elle est truffée de sagesse, attention, ne picorez pas, mais lisez-là en entier, car certains passages argumentatifs doivent être compris dans leur contexte... Elle m'inspire pour ma vie, surtout en ce moment, où je souffre d'un certain complexe de Job...