vendredi 7 novembre 2008

Grosse fatigue...

Vendredi soir... 20h49. Le petit est enfin couché. Je dis enfin, car ce petit voyou n'a pas fait de sieste et a fait de la résistance toute la journée. 
Ce matin il y avait école, mais cet après-midi c'était congé pour nous deux. D'ordinaire, il s'assoupit à heure fixe, ce qui me laisse environ deux longues heures de liberté, que je mets à profit pour des activités créatrices ou récréatives amplement méritées... Et à l'heure du goûter, il se réveille frais comme une rose ou un gardon - pas la même odeur, on est d'accord - et nous passons ensemble la plus charmante des soirées...
Là, rien de tel. Monsieur avait décidé de ne pas se laisser aller au moindre bâillement suspect ni à la plus petite lassitude alarmante qui aurait trahi son état d'épuisement, évident pour la maman que je suis...Et là, une longue après-midi a commencé, avec son cortège d'activités destinées notamment à détourner son attention du téléviseur, qui pourrait vite devenir la nounou de service, mais que je n'utilise que dans les cas d'extrême urgence.
Je serais bien sortie, et telle était mon intention. J'avais promis au petit insomniaque de l'emmener voir les décorations de Noël, et cette perspective enchanteresse l'a peut-être incité à rester éveillé. Mais j'attendais un colis en provenance de Bali - et oui, je commande des cosmétiques là-bas, je me la pète un peu, je sais - et je devais jouer les vestales de deux à cinq. Je ne vous dis pas qu'à 4 heures 30, voyant que le livreur DHL n'était toujours pas arrivé, dans quel état j'étais, sans parler de mon fils, surexcité après une heure de pâte à modeler, trois quarts d'heure à jouer avec ses livres miniature, trente minutes de dessin sur l'ardoise magnétique et dix minutes de dessins animés - j'ai fini par craquer...
Lorsqu'enfin le paquet est arrivé, je me suis sentie un peu plus libre. J'ai annoncé victorieusement à mon bambin que nous allions sortir... Figurez-vous que Monsieur n'en avait plus du tout envie!
Qu'allais-je faire? J'ai cru l'intéresser à mon déballage de petits pots exotiques et certifiés bio, une marque que j'ai découverte lors de mon excursion récente à Singapour. Il m'a très gentiment aidé à les stocker dans un coin secret de mon armoire, puis est retourné à ses petits livres. Mais le pauvre petit avait l'air exténué. Heureusement, c'était l'heure du goûter : biscuits au chocolat, petite tasse de lait... Allez, il n'en faudrait pas plus pour le faire basculer dans le sommeil... Tu parles! Cette collation lui a redonné un coup de fouet et on était reparti pour un tour...
Cette fois, j'étais à cours d'idées. Je ne me souviens plus exactement de nos jeux, mais je me suis retrouvée à six heures et demie en train de lui proposer "Les 101 Dalmatiens", que nous avons regardé, lui blotti contre moi... 
Je crois qu'après ça, il était rassasié de ma présence, et qu'il a pu s'endormir, l'âme en paix...
C'est dur d'avoir une maman qui travaille...